Le toucher comme essence, comme un art de la relation 

Toucher par la peau…

C’est le 1er sens à se développer in utéro et le dernier à nous quitter lorsque vient notre dernier souffle.

C’est également le seul sens qui soit réciproque entre deux personnes. Nous ne pouvons en effet toucher la peau d’une personne sans ressentir nous-même une sensation sur notre propre peau.

L’organe de la peau est le plus étendu du corps humain, elle est pourvue d’un nombre incroyable de récepteurs sensoriels et nous enveloppe comme une cape. C’est le 1er né de nos organes, et le plus sensible. C’est notre premier mode de communication et la plus efficace de nos protections. Elle provient également du même feuillet embryonnaire (l’ectoblaste) que le système nerveux.

Il existe une loi en embryologie, qui veut que plus une fonction se développe tôt, plus il est probable qu’elle sera fondamentale.

Un être humain ne saurait survivre un seul instant sans les fonctions assurées par la peau.



Les informations que l’enfant nouveau-né reçoit par sa peau, son premier moyen de communication, font partie de ses besoins fondamentaux.

Les contacts corporels créent avant même la naissance, des rapports de sécurité et de confort indispensables pour établir la confiance en la vie et favoriser le plein épanouissement.

Besoin vital et équilibrant pour l’homme, le toucher, parmi tous les sens, est pourtant le plus réprimé dans notre société occidentale.

Dès que le respect et l'écoute habitent nos mains, le toucher devient un art de la relation.